L’effet pygmalion négatif

 
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Anne-Marie Cauletin-Gillier et Aurélie Boschi

En se référant à l’effet Pygmalion mis en évidence par Robert Rosenthal (1968) dans les années 1970, selon lequel on observe une augmentation des performances d’un sujet en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d’une autorité ou de son environnement, Jean-Charles Terrassier a évoqué pour les enfants surdoués non identifiés un « effet Pygmalion négatif »

 

Les enseignants n’ayant pas connaissance du potentiel de l’enfant, auraient à son endroit des attentes « normalisées » en termes d’apprentissages et ne l’engageraient pas à progresser à la hauteur de ses aptitudes. Incité à se conformer aux attentes de l’enseignant, l’enfant à haut potentiel non identifié, freinerait l’expression de son potentiel en tentant d’être plus conforme à la norme des enfants de sa classe d’âge.

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